COULEUR DE LA JOURNÉE
COULEUR DE LA JOURNÉE
Vivre en soi, ce n'est rien, il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile, agréable aujourd'hui ?
Voilà chaque matin ce qu'il faudrait se dire,
Et le soir quand des cieux la clarté se retire,
Heureux à qui son coeur tout bas a répondu :
Le jour qui va finir, je ne l'ai point perdu,
Grâce à mes soins, j'ai vu sur une face humaine,
La trace d'un plaisir ou l'oubli d'une peine.
(Andrieux)

Faire tout son devoir là où on est placé
Pratiquer le bien, choisir le beau.
Avoir pour principal objet d'élever
Constamment son coeur et ses pensées.
(Henri Lavedan)

L'homme fort, l'homme heureux,
c'est celui qui s'oublie lui-même dans tous les autres,
qui trouve son propre reflet dans le reflet de tous les yeux,
qui trouve la palpitation de son coeur dans la palpitation de tous les coeurs;
celui, en un mot, qui se donne sans cesser pour se mieux ressaisir.
La vie est ainsi conçue comme une lutte, mais comme une conquête aussi.
Vivre en soi, ce n'est rien, il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile, agréable aujourd'hui ?
Voilà chaque matin ce qu'il faudrait se dire,
Et le soir quand des cieux la clarté se retire,
Heureux à qui son coeur tout bas a répondu :
Le jour qui va finir, je ne l'ai point perdu,
Grâce à mes soins, j'ai vu sur une face humaine,
La trace d'un plaisir ou l'oubli d'une peine.
(Andrieux)

Faire tout son devoir là où on est placé
Pratiquer le bien, choisir le beau.
Avoir pour principal objet d'élever
Constamment son coeur et ses pensées.
(Henri Lavedan)

L'homme fort, l'homme heureux,
c'est celui qui s'oublie lui-même dans tous les autres,
qui trouve son propre reflet dans le reflet de tous les yeux,
qui trouve la palpitation de son coeur dans la palpitation de tous les coeurs;
celui, en un mot, qui se donne sans cesser pour se mieux ressaisir.
La vie est ainsi conçue comme une lutte, mais comme une conquête aussi.