1. Elle est à toi cette chanson, toi, l’Auvergnat qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de bois quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m’as donné du feu quand les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés, m’avaient fermé la porte au nez…
Ce n’était rien qu’un feu de bois, mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un feu de joie.
Toi l’Auvergnat quand tu mourras, quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel, au Père éternel.


2. Elle est à toi cette chanson, toi, l’Hôtesse qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de pain quand, dans ma vie, il faisait faim,
Toi qui m’ouvris ta huche quand les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés, s’amusaient à me voir jeûner…
Ce n’était rien qu’un peu de pain, mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un grand festin.
Toi l’Hôtesse quand tu mourras, quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel, au Père éternel.


3. Elle est à toi cette chanson, toi, l’Étranger qui, sans façon,
D’un air malheureux m’a souri lorsque les gendarmes m’ont pris,
Toi qui n’as pas applaudi quand les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés, riaient de me voir amené…
Ce n’était rien qu’un peu de miel, mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un grand soleil.
Toi l’Étranger quand tu mourras, quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel, au Père éternel.
1. Elle est à toi cette chanson, toi, l’Auvergnat qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de bois quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m’as donné du feu quand les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés, m’avaient fermé la porte au nez…
Ce n’était rien qu’un feu de bois, mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un feu de joie.
Toi l’Auvergnat quand tu mourras, quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel, au Père éternel.


2. Elle est à toi cette chanson, toi, l’Hôtesse qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de pain quand, dans ma vie, il faisait faim,
Toi qui m’ouvris ta huche quand les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés, s’amusaient à me voir jeûner…
Ce n’était rien qu’un peu de pain, mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un grand festin.
Toi l’Hôtesse quand tu mourras, quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel, au Père éternel.


3. Elle est à toi cette chanson, toi, l’Étranger qui, sans façon,
D’un air malheureux m’a souri lorsque les gendarmes m’ont pris,
Toi qui n’as pas applaudi quand les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés, riaient de me voir amené…
Ce n’était rien qu’un peu de miel, mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore à la manière d’un grand soleil.
Toi l’Étranger quand tu mourras, quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel, au Père éternel.
Chanson pour l'Auvergnat
Goerge Brassen